La question de la consommation de viande déchaine les passions. C’est pourquoi nous avons essayé d’y répondre en poussant un peu la réflexion, parfois en secouant un peu les idées reçues. Qu’on se le dise clairement : le but de cet article n’est pas de te dire quoi penser (ni quoi faire), mais plutôt de questionner tes certitudes. Et au final, t’aider à tirer tes propres conclusions, certain·e de tes choix. Alors, faut-il nécessairement arrêter de manger de la viande pour adopter un comportement éthique ?

Comment penser l’éthique de la consommation de viande ? Selon 3 grands axes : ne pas nuire aux animaux, ne pas nuire à la nature et enfin ne pas se nuire à soi-même. Voici donc le sommaire de notre gros dossier sur ce thème polémique de notre époque.

Ne pas nuire aux animaux : est-ce éthique de manger de la viande ?

Quand on mange, on se fait du bien et on prend soin de soi : de nos sens, mais aussi de notre santé. Manger de la viande implique nécessairement la mort de l’animal. Mais tuer, c’est mal, non ? Faut-il devenir arrêter la viande pour ne plus nuire aux animaux et manger de manière éthique ?

Sommaire de la première partie du dossier :

1. C’est quoi l’éthique ?
2. La vie, la mort : parallèles entre l’éthique et le droit
   • Certaines vies ont plus de valeur que d’autres
   • Les mises à mort légales
   • Des devoirs envers les animaux ?
   • Faut-il devenir vegan et militer pour les droits des animaux ?
3. Tu ne tueras point : la mort, un mal en soi ?
   • Des mises à mort légitimes : manger de la viande pour survivre
4. Devenir vegan pour mettre fin à la souffrance animale ?
5. Pourquoi devenir vegan ? La viande sans souffrance est arrivée

Doit-on arrête de manger de la viande pour ne plus nuire à la nature ?

Nous mangeons de la viande depuis des centaines de milliers d’années ; pourquoi est-ce que ça deviendrait soudainement un problème maintenant ? Le projet d’un monde vegan est-il vraiment la solution à tous nos maux environnementaux ? Et si, finalement, nous mangions les “mauvais” animaux ? S’il suffisait de mettre les grillons au menu pour nourrir le monde sans plomber le climat ?

Sommaire de la deuxième partie du dossier :

1. Ne plus manger de viande pour ne plus nuire à la nature
   • Nos ancêtres étaient carnivores mais ils ne nuisait pas à la nature
   • Les modes de consommation indigènes ne pèsent pas sur les écosystèmes
   • Manger de la viande, pourquoi est-ce une menace écologique aujourd’hui ?
   • Quels sont les dégâts environnementaux causés par la consommation de viande ?
2. Le véganisme à grande échelle ne va peut-être rien changer
   • Manger moins de viande n’empêchera probablement pas la déforestation
   • Les terres consacrées à l’élevage ne deviendraient probablement pas des paradis de biodiversité
   • L’élevage extensif pratiqué en Afrique a un impact positif sur l’environnement
3. Manger moins de viande, et manger différemment
   • La surpopulation rend la consommation de viande nuisible à la nature
   • Quelle quantité de viande serait écologiquement soutenable ?
   • Les insectes, la viande écolo du futur ?

Peut-on consommer de la viande sans se nuire à soi-même ?

L’alimentation est à la fois une nécessité pour rester en vie, mais également le moyen de se faire du bien en chouchoutant nos papilles. Faut-il alors nécessairement arrêter de manger de la viande pour être droit dans son corps, droit dans sa tête et clean dans son assiette ?

Sommaire de la troisième partie du dossier :

1. Faut-il être végétarien pour être en bonne santé ?
   • La charcuterie et les viandes rouges nous sont nocives
   • Antibiorésistance : l’élevage industriel réduit l’efficacité des antibiotiques
   • Zoonose : l’élevage intensif facilite le transfert de pathogènes d’animaux aux humains
2. Faut-il être végétarien pour être quelqu’un de bien ?
   • La viande éthique est celle qu’on refuse de manger : il faut être végétarien ou vegan
     • Manger de la viande c’est être immoral
   • Pour avoir de la compassion, il faut d’abord reconnaître le cochon dans la saucisse
   • Manger de la viande doit se mériter : le cas de la chasse vivrière
3. Le mieux est l’ennemi du bien : être végétarien ne suffit pas à donner la meilleure version de soi

Crédit photo de couverture : Alex Kondratiev on Unsplash