Comment bien manger : l’objectif premier de GoodSesame

par | 12 Mai 2021 | Édito GoodSesame, Enseignes | 0 commentaires

6 min de lecture

Matthieu de GoodSesame
Matthieu de GoodSesame

Comment bien manger ? Comment conjuguer plaisir, santé et éthique ? Devant cette énigme apparente, GoodSesame a choisi d’agir. L’algorithme de l’application propose un ensemble de repas cohérents et complémentaires entre eux pour répondre de manière optimale aux contraintes de l’utilisateur gourmand.

Comment l’algorithme répond à la question “Comment bien manger” ?

Qu’est-ce qu’un algorithme ?

Un algorithme est une suite limitée et précise d’opérations ou d’instructions permettant de résoudre un ensemble de problèmes (ou de tâches). Autrement dit, c’est un outil qui doit résoudre le problème posé. Chez GoodSesame, on a posé le problème en se demandant “comment bien manger”.

L’algorithme tient donc une place importante dans notre appli, puisqu’il est à l’origine des recommandations de recettes que l’appli te propose. Comme si tu lui demandais, à chaque utilisation : “GoodSesame, comment bien manger ?”… et que l’algo te répondait avec des recettes taillées pour toi.

Comment l’algo de GoodSesame trouve les recettes pour bien manger ?

La première étape est la plus simple : on commence par éliminer les recettes qui sont incompatibles avec l’utilisateur, pour des raisons de contraintes ou de choix alimentaires, d’allergies, de saisonnalité… Les recettes qui passent cette étape forment la base des recettes possibles.

Puis, l’algorithme va sélectionner, parmi celles-là, un premier jeu de recettes correspondant au nombre choisi par l’utilisateur, et calcule son score global. Mais il ne s’arrête pas là !

Illustration de math pour l'algorithme

L’objectif étant de proposer la meilleure combinaison de recettes en fonction des paramètres de l’utilisateur, l’algorithme va répéter le procédé. A chaque itération, il remplace une recette par une autre, jusqu’à obtenir le meilleur score possible.

Cette opération peut durer de très longues minutes, c’est pourquoi le nombre d’itérations réalisées est arbitraire. C’est un arbitrage entre le meilleur score possible et le plus faible temps d’attente pour l’utilisateur.

Comment le score global est un indicateur fiable pour bien manger

Le score global vise à attribuer un indice de qualité à un ensemble de recettes. Les différents critères – ou composantes – permettant de calculer le score global sont :

Le score global de l'appli GoodSesame vise à attribuer un indice de qualité à un ensemble de repas. Cliquez pour tweeter

La composante nutritionnelle

C’est la composante la plus complexe du score : le score d’un jeu de deux recettes peut être très différent du score de chaque recette prise séparément ou de leur moyenne. En effet, le système de notation recherche les complémentarités et la diversité dans l’alimentation.

Par exemple, si je mange deux fois de suite un plat à base de brocolis, je ne profiterai pas nécessairement deux fois plus des effets bienfaiteurs du brocolis, du fait d’un effet de saturation. Je profiterai sans doute beaucoup plus d’un plat à base de légumineuses pour mon deuxième repas.

Le score nutritionnel utilisé est corrélé au risque de maladies chroniques : ainsi, on peut affirmer qu’une personne ayant globalement un bon score nutritionnel est moins à risque qu’une autre ayant un moins bon score, toutes choses étant égales par ailleurs. Ces variations sont en outre significatives, de plusieurs dizaines de points de pourcentage pour les principales maladies métaboliques et cardiovasculaires (diabète, obésité et surpoids, hypertension, AVC, etc.), mais aussi pour certains cancers, notamment ceux liés au système digestif (estomac, colon, foie, pancréas…).

La composante environnementale

Le coût environnemental d’une recette prend en compte les émissions associées de gaz à effet de serre. Pour les calculer, GoodSesame se sert de deux bases de données donnant les émissions par kg de centaines d’ingrédients.

Bien que ce mode de calcul soit imparfait – impossible, par exemple, de prendre en compte les différences liées au transport ; de même il n’est pas toujours possible de différencier le bio du conventionnel – il donne tout de même un très bon ordre de grandeur. La note environnementale permet ainsi de dire, sans risque de se tromper, qu’une recette donnée est très intensive, ou au contraire, frugale en ressources.

Le prix

Le calcul du prix est semblable à celui du coût environnemental, sur la base des prix au kg relevés dans un grand magasin en ligne.

Pour le moment, on cherche à le minimiser mais à l’avenir on a l’intention de mieux refléter les préférences de nos utilisateurs, puisque certains d’entre eux sont prêts à allouer un budget supérieur à l’alimentation.

La complexité

A ce stade de développement, la complexité d’une recette s’appuie sur son temps de préparation. On cherche à la minimiser, mais à l’avenir on pourrait viser une cible pour les utilisateurs ne souhaitant pas nécessairement faire ‘au plus vite’ ou ‘au plus simple’.

Gaspillage alimentaire de fruits et légumes

Le gaspillage

Si l’utilisateur a indiqué avoir certains ingrédients en stock, l’algorithme commence par sélectionner des recettes qui utilisent le maximum de ces ingrédients, puis construit le reste du plan de repas autour de ces recettes.

Le nombre d’ingrédients au total

Cette composante, que l’on cherche à minimiser, vise à optimiser l’utilisation des ingrédients, en favorisant les jeux de recettes pour lesquels certains ingrédients sont utilisés dans plusieurs plats. Ceci, afin d’éviter les listes de courses à rallonge et limiter le gaspillage.

Le goût

Seule composante n’ayant pas encore été implémentée à ce jour, le goût n’est certainement pas un paramètre mis de côté !

Comme il est quasi impossible de deviner les préférences de chacun (les goûts et les couleurs…), on a décidé de rendre l’algorithme intelligent. Plus qu’un simple outil de calcul, notre intelligence artificielle utilisera des principes d’apprentissage pour deviner la probabilité qu’un utilisateur particulier aime une recette donnée.

Comment ? L’IA s’appuiera sur la base de ses interactions précédentes avec l’utilisateur, ainsi que les interactions d’utilisateurs qui lui sont semblables.

Les données prises en compte pourront inclure les likes et dislikes sur l’écran d’inspiration, les notes et commentaires effectuées sur les recettes, les recettes remplacées dans les plans de repas, etc.

Comment se procurer l’app pour manger bien, bon et sain ?

On t’a mis l’eau à la bouche, et maintenant tu souhaitez tester l’appli GoodSesame ? Rien de plus simple :

Des repas sains et responsables ? Télécharge l'app GoodSesame !

Et si jamais tu n’as pas de smartphone (t’inquiète, on aime les rebelles et on te soutient dans ta démarche) tu peux toujours consulter notre menu de la semaine en 5 recettes variées 😉

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